Rencontre avec Catherine Tonnoir, ancienne étudiante en Licence Professionnelle LPC

Catherine Tonnoir, ancienne étudiante en Licence professionnelle LPC a choisi cette licence pour parfaire son accompagnement des enfants sourds.

Qu’est-ce qui a motivé votre projet d’étude à l’INSHEA. Comment avez-vous eu connaissance de la formation en Licence professionnelle LPC ?

Travaillant depuis plusieurs années dans l’accompagnement des enfants sourds, je me suis tournée tout naturellement vers la formation de codeuse Langue française parlée complétée (LfPC). Le métier de codeuse LfPC permet la réception des messages oraux dans sa totalité pour les élèves sourds. Mon accompagnement en LSF (Langue des Signes Française) ne me satisfaisait pas, car dans la transmission de l’information en langue des signes française, il me manquait tous les petits mots comme les déterminants, les articles qui sont, à mon sens, essentiels dans la construction de la phrase ainsi que dans le sens de cette phrase.

Après avoir effectué des recherches sur Internet, j'ai pu constater que cet enseignement était proposé par l’INSHEA. Mon choix s’est porté tout naturellement vers l’INSHEA, car cet établissement est reconnu notamment pour son centre de ressources documentaires sur le handicap.
En effet, ce centre propose un fond documentaire riche et varié dans ce domaine, ainsi qu’une librairie. De plus, pouvoir échanger avec des enseignants de l’Éducation nationale en formation sur le site de l’INSHEA fut un enrichissement personnel et professionnel. Dans un même lieu, on retrouve tous les acteurs qui souhaitent un accompagnement au plus près de l’enfant en situation de handicap.

Quels sont pour vous, les points forts de cette formation ?

Cette formation fait appel à des professionnels qui connaissent parfaitement le terrain de la surdité. Les différents intervenants sont toujours à l’écoute des questions et s'intéressent aux échanges que peuvent créer les élèves de cette formation.

La surdité est vue sous tous les angles comme le fonctionnement de l’oreille, le développement de la langue, le développement de l’enfant, ce qui permet à la fin de la formation de devenir des professionnels spécialisés en surdité, formés pour accompagner les enfants sourds dans la construction de la langue française orale et écrite.

Quelle est votre activité aujourd'hui, poursuite d'étude ou entrée dans la vie professionnelle ?

Je travaillais déjà dans l’accompagnement de l’enfant sourd, mais en LSF (Langue des Signes Française), pendant 14 ans dans un institut régional des jeunes sourds (IRJS). Aujourd’hui, je continue mon accompagnement des enfants sourds en inclusion, mais en LfPC.