Cet ouvrage apporte une compréhension globale du trouble ainsi qu’un éclairage sur les interventions possibles auprès des personnes TDA/H. Du point de vue de la scolarisation, le chapitre 6 « Les interventions scolaires pour aider les enfants ayant un TDA/H » est particulièrement intéressant.
Ce numéro vise à faire le point sur la question des difficultés, retard et troubles d’apprentissage en mathématiques, au-delà de la seule base Dys, en tenant compte de tous les apports, qu’ils proviennent de la recherche fondamentale ou qu’ils remontent du terrain.
Ce livre fait le point sur les recherches menées depuis une vingtaine d’année sur l’acquisition du nombre et des opérations arithmétiques. Le modèle du triple code est bien illustré et peut donner des pistes de remédiation pour aborder les difficultés de calcul. La distinction entre dyscalculie primaire et secondaire permet de mieux comprendre les mécanismes mis en jeu dans l’élaboration du nombre.
Si la dyscalculie est sujet d’interrogation chez les chercheurs, ce livre propose des activités ciblées essentiellement sur l’acquisition du nombre en lien avec les recherches sur le sujet. La démarche proposée est d’intégrer des procédures puis de les automatiser. Les problèmes arithmétiques ne sont pas oubliés, tout comme les notions de temps et d’espace. Les idées sont appropriées pour aider des élèves en difficulté, et prévenir la dyscalculie.
Les auteurs se posent la question de la plus-value pédagogique des outils numériques souvent porteurs de grands espoirs. Onze mythes sont passés au crible d’un interrogatoire précis. Après avoir décrypté le mythe (ce qu’il dit, pourquoi) les auteurs examinent les bilans des recherches scientifiques afin de séparer le vrai du faux. Ils terminent les chapitres en donnant des pistes et des conseils.
Un ouvrage concis qui vise à prévenir les difficultés dans la construction du nombre chez les élèves. L’idée de l'auteur est qu’en maternelle les apprentissages des nombres ne se fait pas correctement notamment car on apprend à dénombrer trop tôt. Ces propositions sont simples à mettre en place et sont clairement tournées vers la compréhension du nombre.
Comment notre cerveau nous permet-il de faire des mathématiques ? A l’appui de nombreux résultats scientifiques, ce livre aborde les capacités innées, les capacités acquises, les troubles en passant par les liens entre compétences mathématiques et cerveau.
Ce livre s’adresse à tous ceux qui s’interrogent sur les difficultés en mathématiques des enfants présentant une dyspraxie ou un handicap moteur. Les techniques opératoires, les fractions, la géométrie et la résolution de problème sont abordées. Pour chaque difficulté des propositions d’adaptation claires et fonctionnelles sont données. L’auteur a su faire la synthèse entre la théorie, les apports d’autres disciplines (neurosciences) et les savoirs pédagogiques.
Pour tout comprendre des débats sur la dyscalculie. Cette revue permet de comprendre les divergences dans le pourcentage de population, les difficultés de mettre en place une définition ainsi que les conséquences de chacune de celles-ci. Mais le côté pratique, remédiation n’en est pas pour autant oublié et des propositions concrètes sont faites.
Ce livre est une somme d’articles de différents auteurs qui décrivent les processus d’acquisition du nombre de la naissance à l’âge d’une scolarité plus aboutie. Dans chaque chapitre, sont décrites les difficultés qui peuvent se produire. Cela permet à des professionnels d’avoir un regard plus affiné sur les difficultés de calcul et pouvoir imaginer des pistes de remédiation.
Ce livre propose une première partie théorique sur les fonctions exécutives et le syndrome dys-exécutif. La seconde partie de cet ouvrage, plus pratique, propose des aides concrètes pour l’accompagnement des enfants présentant des troubles des fonctions exécutives. Ces aides sont commentées et analysées, le but étant que le lecteur comprenne le principe qui a présidé à leur élaboration.
Cet ouvrage s’adresse aux parents afin de les aider dans leur démarche quotidienne pour comprendre qui sont les professionnels concernés par l’enfant présentant une dyslexie, que faire avec l’Education Nationale, quand aller à la MDPH. Chaque chapitre est une réponse concrète à des questions tout aussi réelles.
Ce livre propose des conseils pratiques pour développer la conscience phonologique, continuer l’apprentissage de la lecture, aborder la production d’écrit avec des enfants dyslexiques ou en difficulté avec le langage écrit. Certaines activités sont simples, d’autres plus complexes. Le nombre de propositions permet aux enseignants de s’adapter aux différents enfants et à leur pédagogie.
Coordonné par Ch. Gaux, L. Iralde, H. Bouchafa 2010
Comprendre les difficultés dans l’apprentissage du langage écrit nécessite de connaître les processus normaux d’acquisition et les différents facteurs qui interviennent. Cette revue offre un aperçu très varié et complémentaire des recherches dans l’apprentissage de la lecture comme par exemple : les liens prédictifs avec les performances ultérieures en lecture, le rôle de la syllabe et de la conscience morphologique dans l’apprentissage de la lecture.
Ce numéro rassemble des articles de chercheurs et praticiens de différents pays. Il aborde les difficultés d'apprentissage procédural liées à des difficultés séquentielles. Plusieurs articles montrent également les difficultés à généraliser une connaissance ou à la transférer en dehors de son contexte. Il étudie également l'impact du bilinguisme sur les troubles du langage et l'impact des troubles du langage oral sur l'acquisition du langage écrit.
L’objectif de ce livre est de faire le point sur les connaissances sur les dysphasies. Les différentes approches sont expliquées et critiquées au sens scientifique. La seconde partie du livre fait le point sur les difficultés de compréhension des enfants dysphasiques et les aides possibles réellement évaluées. Le chapitre 4 "Relations entre langage oral et langage écrit" est particulièrement intéressant.
L’auteure fait le point sur les récentes recherches concernant la mise en place du langage oral et leurs implications dans les choix à faire lors de la prise en charge des difficultés. A travers différentes expériences, elle montre quelles sont les pistes les plus efficaces. Des exemples concrets viennent imager les démarches. L’auteure insiste également sur la méthodologie d’intervention où rigueur et honnêteté sont les clés de bonnes décisions.
Les deux auteures ont travaillé ensemble au Centre de Référence du Langage du Kremlin Bicêtre. Dans ce livre, elles partagent leurs connaissances au niveau théorique mais surtout leurs expériences avec des enfants présentant une dysphasie. Une foule d’idées concrètes pour aider ces élèves à progresser dans tous les domaines : lecture/orthographe, mathématiques.
Si le premier chapitre est difficile, car théorique, une grande moitié du livre est consacrée à des mises en place de situations langagières évolutives pour les enfants ayant des dysphasies sévères ou des difficutlés de langage. L’analyse des situations langagières permet de mieux cibler les actions proposées afin de les rendre plus efficaces, les propositions sont faciles à mettre en place. Un grand classique sur les troubles du langage oral.
Cette revue contient des articles de différents chercheurs et permet de faire le point sur les recherches en cours sur la dyslexie. L’article de C. Billard et M. Touzin concerne directement les pratiques de classe et propose une action pédagogique dès les premiers signes de difficulté en lecture en milieu de CP et CE1. L’article sur la dyslexie à l’âge adulte peut ouvrir des pistes pour améliorer la lecture fonctionnelle des collégiens.
Cet ouvrage regroupe plusieurs articles de chercheurs et orthophonistes sur le thème des dyslexies. Les conséquences de ce trouble sont analysées à travers des travaux de recherches et des pistes de remédiations sont proposées. Il explore à la fois les aspects psychologiques et linguistiques des dyslexies, sans oublier le terrain de l'institution scolaire.
Cet album documentaire raconte l'histoire de jumeaux dont un est dysphasique. Il explique les difficultés, les questionnements liés à l’intégration scolaire et à la vie en famille pour un enfant ayant ce trouble. Au cours de l'album on découvre plusieurs conseils avisés.
Édité par : Midi trente Pour un public de 5 à 10 ans
Dans cet album, le père d'alexis raconte le quotidien de son enfant, dyspraxique non encore diagnostiqué. Ses maladresses, son découragement, son sentiment de différence et l'incompréhension de l'entourage sont relatés et nous permettent de mieux comprendre le vécu de ces enfants.
Edité par : Tom Pousse Pour un public de 9 à 13 ans
L’auteure, dyslexique, raconte des bouts de vie : le jour où il y a dictée en classe, le jour où les voisins lui offrent un livre. Elle nous livre ses sentiments, sa culpabilité d’être différente, son incompréhension mais aussi ses victoires. Autant de situations concrètes, rapides à lire, mais tellement éclairantes sur ce que peut ressentir une élève dyslexique.
Pour un public de 10 à 80 ans Edité par : Chronique Sociale
Dylan est un enfant dyslexique qui se retrouve au bagne des cancres. Il se retrouve à bord du bateau « dyslexia »où tout écrit est banni. Ce roman, présenté en arial avec deux interlignes, nous raconte un combat contre les mots de façon onirique et drôle. Une aventure pleine d'imagination et de poésie qui dépeint les difficultés des enfants dyslexiques.
Pour un public de 9 à 16 ans Edité par : Jeunesse l’Harmattan
Ce roman est l’histoire d’Ugo dyslexique et de sa famille confrontée à ce handicap. On suit Ugo de la naissance à l’âge adulte. On suit également sa maman qui tout au long de la scolarité de son enfant fait face à l’incompréhension des professeurs mais aussi face à l’acceptation et l’aide des professeurs. Une histoire passionnante au ton vrai et qui se termine bien.
Pour un public 10 à 80 ans Edité par : l’HARMATTAN
Nomus, un extra-terrestre, visite une classe et pose des questions sur les différences entre les enfants. Il est amené à comprendre la dyslexie. Cet ouvrage fait également découvrir à l'élève dyslexique qu'il n'est pas bête, qu'il doit utiliser son intelligence non seulement pour contourner et surmonter ses difficultés mais aussi pour embellir sa vie. Des témoignages d’enfants viennent illustrer les exemples.
Pour un public de 9 à 16 ans Edité par : TOM POUSSE
Frédédic est dyslexique. Il mélange beaucoup de choses, les lettres, les chiffres, mais il a aussi des qualités qui lui permettent d'avoir des amis. Le texte est simple, les dessins sont un peu fouillis et nécessitent des explications.
Pour un public de 6 à 9 ans Edité par : Le raton Laveur
Vincent est dysphasique. Il est en maternelle et participe à la vie de la classe. Cet album raoncte une journée de classe où la maîtresse met en place des aménagements pédagogiques, reformule ses interventions qui le valorise. A la fin de l'album on trouve des conseils pratiques.
Bob est un enfant dysphasique. On voit le monde à travers son regard et à travers aussi ses difficultés. Drôle, mais aussi grinçant, Bob nous fait vivre la vie scolaire d’un enfant dysphasique avec réalisme. On prend conscience des difficultés de notre langage et des répercussions sur la compréhension.
Benjamin est un garçon en fin de CP. Il a des difficultés pour apprendre à lire et pourtant il aimerait bien être comme ses camarades. Benjamin a une amie Olivia qui l’aide et surtout qui lui montre toutes les autres qualités qu’il possède, notamment des compétences en observation et en imagination.
Pour un public de 8 à 12 ans Edité par : Edition enfants du Québec
Ces deux sociologues ont mené une enquête participante pendant trois ans : elles ont à la fois accompagné des élèves en difficulté de lecture en petits groupes, observé la vie en classe, participé à la vie de l’école comme les conseils de cycles, et interviewé les enseignants et les parents. De cette enquête elles font des propositions très concrètes pour que tous les enfants apprennent à lire au CP et ainsi que les écarts entre élèves bons lecteurs et mauvais lecteurs diminuent.
Les auteurs s'intéressent aux supports pédagogiques. Ils s'aperçoivent qu'au cours de l'histoire ceux-ci se complexifient impliquant un traitement cognitif très différent selon les générations d'élèves. Lors de leur utilisation en classe, les auteurs notent que les supports influencent fortement la pédagogie des enseignants. Le choix du support n'est donc pas anodin et peut se révéler contenant de forte valeur sociale implicite.
Après avoir fait un détour par les neurosciences et des travaux de recherche sur l’efficacité de certaines méthodes en lectures menés aux Etats Unis, les auteurs ont mis au point un support d’apprentissage pour le CP : « le lis, j’écris ». Ils nous livrent dans cet ouvrage les résultats de leur étude comparant 4 méthodes de lecture allant d’une approche mixte à une approche syllabique. Face aux résultats, les auteurs essaient d’expliquer par une approche cognitiviste et sociologique pourquoi une entrée dans la lecture vont aider les enfants des milieux défavorisés à devenir expert en lecture/écriture sur les versants du décodage, de la compréhension, et également de l’écrit.
S. Morel a passé plusieurs années à observer, interviewer et confronter deux grandes institutions en lien avec l’échec scolaire : un CMPP et un centre de référence du langage ayant des classes dans son bâtiment. L’auteur analyse les raisons de ce développement médico-psychologique de plus en plus important. Il en résulte un vrai questionnement sur ce phénomène de plus en plus prégnant où l’échec scolaire est dévolu à des institutions extérieures à l’école. Cette médicalisation creuse les inégalités sociales, et, elle permet de ne pas interroger l’école sur les 20% de la population d’élève en échec. Les enseignants de l’école primaire sont dépossédés de leur expertise.
Edité par : La Dispute, coll. « L'enjeu scolaire »
Et si la dyslexie était un bon moyen pour exonérer l’école de l’apprentissage de la lecture à tous les enfants qu’on lui confie. S. Garcia analyse la « naissance de la dyslexie » à travers le prisme de la sociologie. Le débat ne se situe pas sur l’existence ou non de la dyslexie (la ligne de démarcation entre grande difficulté de lecture et dyslexie étant floue) mais sur la capacité de l’école à apprendre à lire à tous les élèves. Les inégalités sociales face à l’école ont été démontrées depuis longtemps, ici elle s’intéresse à « la construction de l’échec précoce », et à « l’indifférence aux résultats que peuvent produire différentes démarches pédagogiques ». Un ouvrage qui permet aux enseignants de prendre du recul par rapport aux « idées préconçues ».
Après un rappel très clair de l’apport des neurosciences sur la compréhension des apprentissages, L’auteure réunit neurosciences et psychologie clinique. Cette réunion intéressera tous les enseignants qui s’interrogent sur l’aide à apporter aux élèves en difficultés. Il ne s’agit pas d’exclure l’une ou l’autre entrée mais de montrer en quoi ces différentes approches peuvent aider à la compréhension de la difficulté. Une expérience en collège menée en partenariat avec cette chercheure nous montre comment on peut mener une réflexion pour renouveler notre système éducatif.
Et si parfois, les enseignants en voulant bien faire mettaient les élèves en difficulté. L’auteure étudie les pratiques scolaires en maternelle et montre en quoi l’implicite des consignes peut mettre les élèves en difficulté. Les situations d’apprentissages deviennent obscures et peuvent induire des malentendus. Les élèves ne savent pas ce qu’ils apprennent, perdent le sens des apprentissages, alors qu’ils sont aux aussi plein de bonne volonté. Les situations racontées sont authentiques et communes à ce qu’est une classe. Idéal pour regarder sa pratique.