Ces séances s’adressent à des élèves qui n’arrivent pas à mettre en place des automatismes dans le décodage Ces séances ont été construites à partir de la méthode "Imprégnation syllabique" proposée par Dominique Garnier-Lasek (Ortho Edition).
Cet album documentaire raconte l'histoire de jumeaux dont un est dysphasique. Il explique les difficultés, les questionnements liés à l’intégration scolaire et à la vie en famille pour un enfant ayant ce trouble. Au cours de l'album on découvre plusieurs conseils avisés.
Édité par : Midi trente Pour un public de 5 à 10 ans
Dans cet album, le père d'alexis raconte le quotidien de son enfant, dyspraxique non encore diagnostiqué. Ses maladresses, son découragement, son sentiment de différence et l'incompréhension de l'entourage sont relatés et nous permettent de mieux comprendre le vécu de ces enfants.
Edité par : Tom Pousse Pour un public de 9 à 13 ans
L’auteure, dyslexique, raconte des bouts de vie : le jour où il y a dictée en classe, le jour où les voisins lui offrent un livre. Elle nous livre ses sentiments, sa culpabilité d’être différente, son incompréhension mais aussi ses victoires. Autant de situations concrètes, rapides à lire, mais tellement éclairantes sur ce que peut ressentir une élève dyslexique.
Pour un public de 10 à 80 ans Edité par : Chronique Sociale
Dylan est un enfant dyslexique qui se retrouve au bagne des cancres. Il se retrouve à bord du bateau « dyslexia »où tout écrit est banni. Ce roman, présenté en arial avec deux interlignes, nous raconte un combat contre les mots de façon onirique et drôle. Une aventure pleine d'imagination et de poésie qui dépeint les difficultés des enfants dyslexiques.
Pour un public de 9 à 16 ans Edité par : Jeunesse l’Harmattan
Ce roman est l’histoire d’Ugo dyslexique et de sa famille confrontée à ce handicap. On suit Ugo de la naissance à l’âge adulte. On suit également sa maman qui tout au long de la scolarité de son enfant fait face à l’incompréhension des professeurs mais aussi face à l’acceptation et l’aide des professeurs. Une histoire passionnante au ton vrai et qui se termine bien.
Pour un public 10 à 80 ans Edité par : l’HARMATTAN
Nomus, un extra-terrestre, visite une classe et pose des questions sur les différences entre les enfants. Il est amené à comprendre la dyslexie. Cet ouvrage fait également découvrir à l'élève dyslexique qu'il n'est pas bête, qu'il doit utiliser son intelligence non seulement pour contourner et surmonter ses difficultés mais aussi pour embellir sa vie. Des témoignages d’enfants viennent illustrer les exemples.
Pour un public de 9 à 16 ans Edité par : TOM POUSSE
Frédédic est dyslexique. Il mélange beaucoup de choses, les lettres, les chiffres, mais il a aussi des qualités qui lui permettent d'avoir des amis. Le texte est simple, les dessins sont un peu fouillis et nécessitent des explications.
Pour un public de 6 à 9 ans Edité par : Le raton Laveur
Vincent est dysphasique. Il est en maternelle et participe à la vie de la classe. Cet album raoncte une journée de classe où la maîtresse met en place des aménagements pédagogiques, reformule ses interventions qui le valorise. A la fin de l'album on trouve des conseils pratiques.
Bob est un enfant dysphasique. On voit le monde à travers son regard et à travers aussi ses difficultés. Drôle, mais aussi grinçant, Bob nous fait vivre la vie scolaire d’un enfant dysphasique avec réalisme. On prend conscience des difficultés de notre langage et des répercussions sur la compréhension.
Benjamin est un garçon en fin de CP. Il a des difficultés pour apprendre à lire et pourtant il aimerait bien être comme ses camarades. Benjamin a une amie Olivia qui l’aide et surtout qui lui montre toutes les autres qualités qu’il possède, notamment des compétences en observation et en imagination.
Pour un public de 8 à 12 ans Edité par : Edition enfants du Québec
Ces deux sociologues ont mené une enquête participante pendant trois ans : elles ont à la fois accompagné des élèves en difficulté de lecture en petits groupes, observé la vie en classe, participé à la vie de l’école comme les conseils de cycles, et interviewé les enseignants et les parents. De cette enquête elles font des propositions très concrètes pour que tous les enfants apprennent à lire au CP et ainsi que les écarts entre élèves bons lecteurs et mauvais lecteurs diminuent.
Les auteurs s'intéressent aux supports pédagogiques. Ils s'aperçoivent qu'au cours de l'histoire ceux-ci se complexifient impliquant un traitement cognitif très différent selon les générations d'élèves. Lors de leur utilisation en classe, les auteurs notent que les supports influencent fortement la pédagogie des enseignants. Le choix du support n'est donc pas anodin et peut se révéler contenant de forte valeur sociale implicite.
Après avoir fait un détour par les neurosciences et des travaux de recherche sur l’efficacité de certaines méthodes en lectures menés aux Etats Unis, les auteurs ont mis au point un support d’apprentissage pour le CP : « le lis, j’écris ». Ils nous livrent dans cet ouvrage les résultats de leur étude comparant 4 méthodes de lecture allant d’une approche mixte à une approche syllabique. Face aux résultats, les auteurs essaient d’expliquer par une approche cognitiviste et sociologique pourquoi une entrée dans la lecture vont aider les enfants des milieux défavorisés à devenir expert en lecture/écriture sur les versants du décodage, de la compréhension, et également de l’écrit.
S. Morel a passé plusieurs années à observer, interviewer et confronter deux grandes institutions en lien avec l’échec scolaire : un CMPP et un centre de référence du langage ayant des classes dans son bâtiment. L’auteur analyse les raisons de ce développement médico-psychologique de plus en plus important. Il en résulte un vrai questionnement sur ce phénomène de plus en plus prégnant où l’échec scolaire est dévolu à des institutions extérieures à l’école. Cette médicalisation creuse les inégalités sociales, et, elle permet de ne pas interroger l’école sur les 20% de la population d’élève en échec. Les enseignants de l’école primaire sont dépossédés de leur expertise.
Edité par : La Dispute, coll. « L'enjeu scolaire »
Et si la dyslexie était un bon moyen pour exonérer l’école de l’apprentissage de la lecture à tous les enfants qu’on lui confie. S. Garcia analyse la « naissance de la dyslexie » à travers le prisme de la sociologie. Le débat ne se situe pas sur l’existence ou non de la dyslexie (la ligne de démarcation entre grande difficulté de lecture et dyslexie étant floue) mais sur la capacité de l’école à apprendre à lire à tous les élèves. Les inégalités sociales face à l’école ont été démontrées depuis longtemps, ici elle s’intéresse à « la construction de l’échec précoce », et à « l’indifférence aux résultats que peuvent produire différentes démarches pédagogiques ». Un ouvrage qui permet aux enseignants de prendre du recul par rapport aux « idées préconçues ».
Après un rappel très clair de l’apport des neurosciences sur la compréhension des apprentissages, L’auteure réunit neurosciences et psychologie clinique. Cette réunion intéressera tous les enseignants qui s’interrogent sur l’aide à apporter aux élèves en difficultés. Il ne s’agit pas d’exclure l’une ou l’autre entrée mais de montrer en quoi ces différentes approches peuvent aider à la compréhension de la difficulté. Une expérience en collège menée en partenariat avec cette chercheure nous montre comment on peut mener une réflexion pour renouveler notre système éducatif.
Et si parfois, les enseignants en voulant bien faire mettaient les élèves en difficulté. L’auteure étudie les pratiques scolaires en maternelle et montre en quoi l’implicite des consignes peut mettre les élèves en difficulté. Les situations d’apprentissages deviennent obscures et peuvent induire des malentendus. Les élèves ne savent pas ce qu’ils apprennent, perdent le sens des apprentissages, alors qu’ils sont aux aussi plein de bonne volonté. Les situations racontées sont authentiques et communes à ce qu’est une classe. Idéal pour regarder sa pratique.